Sans clore totalement le chapitre Disney (j'y reviendrais, il m'en reste tant à (re)visionner !! ... mais je vous accorde une pause, je suis sûre que çà ne vous fera pas de mal ...), je vais aujourd'hui vous parler d'un sujet pas si éloigné que çà, à savoir les enfants, les bébés quoi ... faire des bébés avec son chéri, tout çà ... attention donc, on va causer sérieux, pour du vrai ...
[Bonjour Docteur, je m'allonge sur le canapé là, c'est çà ? Et je vous raconte ? Ok, allons-y ...]
Vous savez déjà que Doudou est dans les starting-blocs, lui il est prêt, même si parfois sa motivation montre quelques signes de faiblesses, on va dire qu'il est prêt à pouponner ... çà doit être à cause de son horloge interne, paske il a dépassé les 30 ans ... ah, on me dit que les hommes n'ont pas de problème d'horloge biologique ... ah bon ? Oui ben n'empêche, celle de Doudou elle fait tic-tic de plus en plus fort ... MAIS il ne me met pas du tout la pression, il patiente, ne me stresse pas avec çà, c'est plutôt une bonne chose ...
Paske moi, disons que je me fais doucement mais sûrement à l'idée :)
Pour reprendre une formule d'un bon ami, et pour résumer la situation : le pizzaiolo est prêt à enfourner, mais le four n'est pas encore assez chaud :)
En clair, oui je veux un (des ?) enfant, oui avec Doudou (avouez que c'est pratique), mais psychologiquement parlant, je ne suis pas prête à 100%.
En fait, je flippe grave ! De ne pas être à la hauteur, d'être une mauvaise mère, de ne pas y arriver, de ne pas savoir m'organiser, de devoir bouleverser ma (notre) p'tite vie, de mal faire, de stresser mon enfant en ayant tellement peur qu'il lui arrive quelque chose, de tellement psychoter pendant la grossesse en envisageant les pires histoires (le stress in-utero, je suis sûre que çà existe !), d'être trop sévère, d'être trop laxiste, de ne pas pouvoir résister à des p'tits yeux tristes, de voir s'envoler tous mes principes devant la bouille irrésistible de la chair de ma chair, ... je continue ou vous avez compris l'essentiel de mes craintes ?
Quand même, c'est moins pire qu'il y a quelques temps ! Ce qui m'a aidé, c'est d'en parler beaucoup, souvent, avec le futur père de mes enfants :) Il a très vite compris que si voir mon bidon s'arrondir était la chose la plus belle et la plus importante du monde à mes yeux, c'était aussi la chose la plus terrifiante à affronter car je ne me sentais pas capable de contenir tout cet amour en moi, un émerveillement constant que je ne pourrais supporter (on en reparlera quand il sera question de nausées et de vergétures !!).
Donc je progresse ... lentement ... sûrement ... et j'essaie de m'imaginer mère ...
Ce qui aide aussi, c'est d'être entourée de copines, soit déjà mères, soit enceintes, soit en attente du 2ème ... et d'être parmi les seules à ne s'être pas encore reproduites !! Forcément, çà donne des idées :)
Ce ouikende donc, nous avons fêté les 30 ans (oui je ne fréquente que des vieux !) d'une de mes plus proches amies et de son mari ... pour la soulager un peu (vu qu'elle couve le 2ème et qu'elle avait moultes choses à préparer), je me suis occupée de son BabyBoy, celui-là même qui est cité dans le post linké plus haut, celui-là même qui, il n'y a pas si longtemps, hurlait à la mort quand sa mère disparaissait de son champs de vision ... ce petit bonhomme a bien changé. Du haut de ses 18 mois, il s'attache et reconnait les gens ... et mon coeur a chaviré quand il a baragouiné un "Tata Alice" assuré, quand il a rit à mes bêtises (j'me suis donnée à fond !), quand il faisait le pitre pour attirer mon attention, quand il s'est appaisé dans mes bras, perdu au milieu des invités, paniqué à l'idée de ne pas trouver sa mère ou son père ...
Ce ouikende donc, nous avons fêté les 30 ans (oui je ne fréquente que des vieux !) d'une de mes plus proches amies et de son mari ... pour la soulager un peu (vu qu'elle couve le 2ème et qu'elle avait moultes choses à préparer), je me suis occupée de son BabyBoy, celui-là même qui est cité dans le post linké plus haut, celui-là même qui, il n'y a pas si longtemps, hurlait à la mort quand sa mère disparaissait de son champs de vision ... ce petit bonhomme a bien changé. Du haut de ses 18 mois, il s'attache et reconnait les gens ... et mon coeur a chaviré quand il a baragouiné un "Tata Alice" assuré, quand il a rit à mes bêtises (j'me suis donnée à fond !), quand il faisait le pitre pour attirer mon attention, quand il s'est appaisé dans mes bras, perdu au milieu des invités, paniqué à l'idée de ne pas trouver sa mère ou son père ...
Là, au milieu de tous ces bébés, de tous ces enfants, de toutes ces femmes enceintes, j'ai eu envie ... d'en avoir un, à moi, à nous ... de le porter, de le regarder vivre, grandir, se casser la binette puis se relever, faire des expériences et vivre plein d'aventures avec ou sans nous ...
Pourquoi pas ? Et si finalement, j'étais faite pour çà ? Je ne suis sûrement pas plus nulle qu'une autre, si ? On m'a dit une fois : "on n'est jamais vraiment prête à avoir un enfant ... c'est tellement énorme qu'on ne peut pas s'imaginer vraiment, se préparer correctement" ... et si c'était vrai ?
Dimanche, on a remis une couche avec les neveux de Doudou ... on s'en est occupé toute l'après-midi, il y a eu des temps d'action (gérer 2 garçons, c'est du sport, j'ai du à nouveau donner de ma personne !), il y a eu des temps plus calmes, où la complicité s'installe (on se confie à Tata, on lui cueille des fleurs, on se fait des bisous et des chatouilles) ...
... et Doudou qui me lance, innocemment, qu'il ne va pas falloir tarder, qu'il sera bientôt trop vieux pour faire des roulades dans l'herbe ! Tu parles, il fera encore le poirier à 50 ans si son gamin le lui demande !!
En rentrant à la maison, épuisée par ces 2 jours, je me suis approchée du bocal de nos pitis poissons (ben oui, on s'entraine !) avec leur pot de nourriture ... et pour la première fois, en me voyant arriver, eux qui sont d'ordinaire si léthargiques qu'on se demande parfois s'ils ne sont pas clamsés, ils se sont pressés vers la surface de l'eau et ont fait comme des fous : ils ont reconnu Maman qui venait les nourrir ... j'étais toute émue :)
Ce ouikende donc, j'ai évolué ... un peu ... j'ai fait un petit pas de plus vers l'acceptation de l'idée que "pourquoi pas moi aussi" ...
Quand on s'est couché, j'ai sorti une nouvelle plaquette de sa boite, et Doudou m'a demandé :
"Alors ?? On y va ? On tente sans filet ?"Ce à quoi je lui ai répondu en souriant :
"Pas tant que tu ne m'as pas épousée, nanmého !!"Sur ce, c'est tout pour le moment.
Pardon d'avoir été si longue et si sérieuse, mais j'avais besoin de le sortir et de l'écrire ... çà aide et çà fait du bien :)
9 commentaires:
petit à petit l'oiseau fait son nid. il sera temps ensuite de pondre l'oeuf et de le mener jusqu'à l'envolée (mais là c'est un chemin de 20 ans ou plus). je crois aussi qu'on n'est jamais vraiment prêt et qu'on devient parent avec l'expérience. j'imagine que tout bientôt tu oublieras de toi-même la nouvelle plaquette de pillule, sans stress, sans pression.
quant à moi, c'est toujours aussi clair, je n'en veux toujours pas ;-)
Haha :)
Tu sais ce que des pros de la psychologie m'ont dit, quand je tenais le même discours angoissé que toi? Que le fait de se poser toutes ces questions était le meilleur gage de "bien faire", et qu'il fallait au contraire se méfier des parents qui ne s'en posent pas...
Bref, ensuite, c'est une question de timing, et ça, c'est toi qui voit!...
Annick : Je suis d'accord avec toi, on devient parent avec le temps. Quant à toi et ta moitié, vous êtes sur la même longueur d'ondes et c'est bien, vous savez ce que vous voulez. J'imagine que çà doit être plus compliqué quand l'un veut et l'autre pas.
Fyfe : Tu me rassures ! Je sais que je psychote un peu trop, c'est peut-être un moyen de reculer pour mieux sauter quand j'aurais le déclic ;) En attendant; Doudou m'appaise et me rassure, je sais qu'il sera là et on va y arriver ! Ouaaaaais :)
Intéressant, ta réflexion. Déjà, e trouve ça super que tu saches que tu les veux avec ton homme. Donc, lentement et sûrement... Take time.
même réflexion dans notre ruche, l'idée fait son chemin tout doucement... Mais on a encore de gros doute sur le fait d'être de bons parents, est-ce qu'on sera à la hauteur, est-ce qu'on est vraiment prêts... ET pour les épousailles hibihi !
Des bisous
Ah aaah, un mot d'ordre, un seul: quand t'es prête ma grande :))
Ceci dit, je crois que je ne me suis jamais sentie vraiment prête jusqu'à ce que je tienne ma poupette dans les bras pour la 1ère fois.
Nous on a d'abord parlé mariage, parce qu'on avait envie d'un projet à 2. Et puis on a chiffré le coût d'un joli mariage et pfiouuuu...du coup j'ai arrêté la pilule (pas sûre que ce soit un bon calcul financier ^^). Bref, je suis tombée enceinte tout de suite et je crois que c'est ça qui m'a perturbée: je pensais devoir attendre des mois comme bcp de mes copines, là du coup ça arrivait un peu vite. Et je n'ai pas échappé à de grosses crises d'angoisse les 1ers mois (plus envie plus envie plus envie !!!) ;))
Mais au fil des mois ça devient chouette, et quand le bidibulle pointe son nez, toutes les angoisses s'en vont, promis.
Quant à la perfection, hein, mouaarf ! Tu feras comme moi, du mieux que tu peux, et ça n'empêchera pas ton enfant adolescent de te brailler à 14 ans "j'te déteeeeste" ;))
Tout ça pour dire quoi ? Que je te souhaite vraiment de connaître ce bonheur. Pour nous la vie n'a pas changé, Albane, puis Axel se sont intégrés tout naturellement dans notre quotidien. On a continué à voir nos copains, à faire des soirées. Ok, le ciné et le resto en amoureux, t'attends un peu (sauf si papy-mamie habitent dans le coin), mais sinon franchement, ils se sont fait gentiment leur place, sans noous perturber ou nous priver de vie sociale.
Et puis après on a arrêté de faire nos gros radins, on s'est qd même mariés ;)) Mais -expérience vécue- l'horlge biologique sonne aussi pour les messieurs: MisterG., 38 ans passé, ne s'est pas privé de faire du lobbying !
Bisous :))
PS: au fait il a dit quoi quand t'as parlé mariage ? :))
Yibus : Oui,c'est déjà une bonne chose, je trouve aussi. Après, y a plus qu'à !
l'Abeille : Je suis assez d'accord avec ce que Fyfe a dit plus haut. A partir du moment où tu te poses la question de savoir si tu vas bien faire, c'est presque gagné (mais si, faut y croire !)
ManouG : Eh toi, si tu veux écrire des trucs aussi longs, t'as qu'à ouvrir un blog hein !!
Mais nan ma chérie, je plaisante ! Je suis très touchée par ton témoignage, merci de partager ici ton expérience :) Çà me conforte dans l'idée que de toute façon, t'as beau te préparer, tu n'es jamais complètement prête à te prendre une grande claque d'amour dans la face ... c'est trop d'émotions à gérer, je ne suis pas sûre de tenir le coup ! C'est comme le mariage : tu m'aurais vu à celui de mes 2 meilleures amies, une vraie pleurnicheuse ! Alors au mien !! Cet engagement représente beaucoup pour moi, une grande étape dans notre vie à 2. Pour répondre à ta question, Doudou n'a pas été surpris car en vrai, c'est pas du tout un sujet tabou, on en parle déjà beaucoup, c'est de plus en plus prévu, manque plus que le fixage de la date ! Il sait que dans l'idéal, j'aimerais me marier avant d'avoir un bébé, et il n'est pas contre. Pour rigoler, il dit à tout le monde qu'il attend que je sois complètement retapée du genou, mais en vrai, on a mis ce projet entre parenthèses car quelqu'un de très proche, d'essentiel, n'était pas en très bonne santé. Affaire à suivre donc :)
oh non je saurais pas quoi y raconter :o)))
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